Retrouvez ce très intéressant ouvrage d'Alain Bourdin (Édition L’Aube).
La fabrication des villes s'est toujours organisée à partir de la constitution d'un centre. Lieu des échanges, des pouvoirs et du sens (religieux, politique, identitaire), le centre rassemblait une multiplicité de fonctions et quelque chose de plus : l'innovation, l'imprévu, l'ouverture sur le monde et l'altérité, l'effervescence sociale et, dans les démocraties, le débat public. Le centre de la ville était aussi celui de la société. Aujourd'hui ces caractéristiques sont plus que jamais d'actualité et pourtant le centre s'est décomposé en une multitude de centralités. Dans une lecture urbanistique et socio-économique, ce livre s'interroge : à quoi sert le centre aujourd'hui, en particulier dans la production de différents types de valeurs ?
Samedi 25 mai à Saumane de Vaucluse, de 9h à 16h
Parmi les nombreux sites remarquables des Monts de Vaucluse, le vallon de la Tapy représente un véritable microcosme de la pierre sèche par la variété et la qualité de ses constructions organisant un petit territoire agricole.
Les terrasses en pierre sèche, aménageant les versants, ont une fonction environnementale reconnue pour ces milieux : le maillage des murs de soutènements représentent un important réservoir de biodiversité. Cette trame lithique prolonge la trame verte de la plaine au massif.
L’aménagement de la pente en terrasses, fondé principalement sur le drainages des eaux et leur captage pour l’arrosage des cultures, assure une fonction anti-érosive, essentielle pour le maintien des versants.
DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE 9h Accueil café 9h30-10h30 La trame lithique et la biodiversité Salle Auzias à Saumane ; si vous ne pouvez vous garer à l’entrée du village, monter au parking du château 10h30 Départ de la visite de terrain 13h Pique-nique tiré du sac à l’abri troglodytique de Marculy Retour vers 16h au village
Prévoir votre pique nique et des chaussures de marche
Manifestation gratuite, limitée à 20 participants Inscription obligatoire, adhésion bienvenue à Volubilis (20 euros, déductibles de vos impôts) contact@volubilis.org - 04 32 76 24 66 8 rue Frédéric Mistral, 84 000 AVIGNON - FRANCE
Nos amis les plantes sauvages et insectes auxiliaires
Juin, un moment idéal pour partir à la découverte de la biodiversité de nos rues ! Les plantes sauvages sont en fleurs, les insectes auxiliaires des jardins, ces petites bêtes amies des jardiniers (abeilles, coccinelles, papillons...) sont de sortie !
Vous vous interrogez sur les liens vitaux qui existent entre les plantes et les auxiliaires ? Venez découvrir ces plantes sauvages qui s’invitent sur les trottoirs et talus, leurs noms, leurs propriétés, et le rôle bienfaiteur des petites bêtes qui grignotent et butinent, et qui ont dû trouver un refuge dans la végétation pour passer l’hiver. Plantes et animaux interagissent pour maintenir l’équilibre d'un milieu. C'est de cet équilibre dynamique dont nous vous parlerons.
Avignon a été désignée « Capitale régionale de la biodiversité en Provence-Alpes-Côte d’Azur » en 2018. Selon l’Agence régionale pour l’environnement, la ville doit son classement à une transition écologique réussie. Les jardiniers des services espaces verts de la ville vous présenteront la manière dont ils travaillent désormais en cohérence avec l'Atlas de la biodiversité communale (ABC) et le récent Plan local d’urbanisme (PLU) qui ont notamment pour ambition la préservation de la biodiversité.
Samedi 8 juin
DÉROULEMENT DE LA matinée (10h00-12h00)
Atelier d'exploration.
RDV sur le parvis de la Gare SNCF Avignon centre, puis parcours dans les faubourgs d'Avignon.
A partir de 12h00, la sortie pourra se clôturer par un pique nique tiré du sac au parc de Champfleury.
Manifestation gratuite. Adhésion bienvenue à Volubilis (20 euros).
Sur réservation préalable et/ou le jour J dans la limite des places disponibles (30 au total).
→ INSCRIPTION FORTEMENT CONSEILLÉE
Coordonnées
Volubilis
Réseau euro-méditerranéen pour la ville et les paysages
Les éditions Parenthèses viennent de lancer la collection « La nécessité du paysage », dirigée par Jean-Marc Besse, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS.
Partant du constat que de nouvelles aspirations à des paysages de qualités émergent à travers les nouvelles représentations de la nature, de la ville, de la mobilité, de la consommation… cette collection vise à « s’interroger à la fois sur les paysages qu’il est aujourd’hui possible de faire et d’habiter, et sur ce que les paysages laissent envisager pour la vie humaine ».
La collection s’attachera ainsi à nourrir les réflexions des architectes, paysagistes, etc. amenés à « penser autrement les métiers du projet, la théorie et la pratique de la conception », corolaire « du rôle central des pratiques locales et de terrain, l’exigence de la participation des habitants, la remise en question de la posture de l’expertise surplombante, le souci de la préservation des milieux vivants, la recherche de la sobriété, etc. ».
Sont déjà parus dans cette collection :
-La nécessité du paysage, de Jean-Marc Besse
-Escales, Atelier Le Balto, sous la direction de Marc Pouzol
Le samedi 16 février 2019, au Château de Sade à Saumane-de-Vaucluse, les praticiens de la pierre sèche fêtait l’inscription, par l’UNESCO, au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de « l’art de bâtir en pierres sèches : savoir-faire et techniques »
Cette inscription fut une longue histoire
A la fin des années 90, la pierre sèche relevait du registre du patrimoine vernaculaire et des études anthropologiques et archéologiques. Le métier avait disparu, non seulement par absence d'écrits mais aussi par dénigrement de la technique, considérée comme une technique du pauvre.
La dynamique de réseau, la solidarité entre acteurs, le rôle de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA84) ont servi de levier pour réhabiliter un savoir-faire spécifique et un choix technique ingénieux, ouvrir une filière et générer un marché.
L’art de la construction en pierre sèche représente une pratique intemporelle et universelle, innovante pour un développement durable : une économie en circuit court utilisant des ressources locales, des ouvrages écologiques contre l'érosion des sols et des niches à biodiversité, des techniques approuvées par plusieurs thèses de doctorat d’ingénieurs et deux niveaux nationaux de Certificats de Qualification Professionnelle : CQP Ouvrier en 2010, CQP Compagnon en 2014.
Le dossier UNESCO
Initiée en 2011 en France, la candidature à cette reconnaissance a, sous l’impulsion de la Société scientifique internationale pour l'étude pluridisciplinaire de la Pierre Sèche (SPS), associe 8 pays européens (Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Italie, Slovénie, Suisse). réunis autour de la conscience de la diversité locale et de l’uniformité structurelle universelle de la pierre sèche.
En 2017, Chypre dépose à l’UNESCO la candidature transnationale de ces 8 pays. Les acteurs ont su répondre positivement aux critères de l’UNESCO et convaincre des avantages de la pierre sèche pour l’environnement, la biodiversité, la coopération et les échanges matériels et culturels entre groupes humains.
Réuni à l’Île Maurice, le XIIIe Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (UNESCO) procède, le 28 novembre 2018, à la nomination et à la proclamation des pratiques de la pierre sèche pour la plus grande joie des usagers, artisans, artistes, aménageurs et chercheurs qui mettent en place et étudient ces structures, humbles mais essentielles pour les territoires et les sociétés rurales dans le monde entier.
Cette distinction équivaut à la pérennisation tant de la technique que de ses implications sur l’aménagement territorial et les modes de vie.
Onzième édition des Ateliers d’Été de l'Ong Volubilis
WORKSHOP FRANCO-TUNISIEN Vaison-la-Romaine en France I Carthage en Tunisie 1er au 26 juillet 2019
Date limite de candidature : 10 mai 2019
Pensez-bien à nous renvoyer votre dossier de candidature complet.
En 2019, ces ateliers d’été porteront sur un projet franco-tunisien de médiation du patrimoine méditerranéen par le numérique, intitulé « De la mosaïque aux pixels ». Ils se dérouleront entre Vaison-la-Romaine en France et Carthage en Tunisie, du 1er au 26 juillet 2019. Ils rassembleront douze étudiants franco-tunisiens en fin d’études supérieures (Master 1, 2 ou Thèse) provenant de diverses disciplines ayant trait à la médiation, au patrimoine et au numérique (communication et conception numérique, Programmation informatique, Médiation des patrimoines, Médiation culturelle, Muséologie, Archéologie, Patrimoine, Histoire de l’art, Beaux-arts, Design graphique, Design d’espace, Tourisme, Économie du territoire, Marketing, Architecture, Histoire des jardins…).
Vous trouverez ci-joint l’affiche et le dossier de candidature du workshop franco-tunisien 2019. Nous vous serions reconnaissants de les afficher et de les diffuser auprès de vos étudiants concernés et dans votre réseau.
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UN FIL ROUGE DE L’ANTIQUITE A NOS JOURS Un fil rouge - la mosaïque dans sa complexité - se noue dans l’Antiquité et tisse les identités et les liens culturels en Méditerranée. Ce fil traverse encore aujourd’hui nos manières d’être au territoire, à l’architecture et à la décoration. Support d’une médiation par le numérique, il s’appuiera sur les mosaïques des sites archéologiques de Carthage - site labellisé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco - et Vaison-la-Romaine pour valoriser cet art partagé sur tous les rivages de la Méditerranée.
Les ateliers d’été, encadrés par un tuteur pédagogique, débuteront par une réunion de lancement où seront présentés les partenaires du projet, sites d’études, étudiants lauréats et objectifs attendus. Structurés en trois temps, soit deux ateliers de terrain à Carthage et Vaison-la-Romaine et un atelier de synthèse en Avignon, ils permettront de donner vie aux livrables attendus. Ces ateliers se clôtureront par une restitution publique où les résultats collaboratifs seront présentés aux acteurs des territoires concernés et des champs disciplinaires concernés (médiation, patrimoine et numérique).
-10h00-13h00 Conférence salle Auzias à Saumane ; si vous ne pouvez vous garer à l’entrée du village, monter au parking du château voir plan en PJ
-13h-14h00 Pique-nique à Valescure ; piste DFCI MV17, voir plan en PJ , 2km à pied ou en voiture (allez doucement, il y a quelques trous)
-14h00 -17h00 Atelier de terrain sur la Grande coupure pâturée de Valescure Ateliers Quatre Saisons
Informations importantes:
-Prévoir votre pique nique et des chaussures de marche Accès , salle Auzia à Saumane ; si vous ne pouvez vous garer à l’entrée du village, monter au parking du château voir plan en PJ
-Grande coupure pâturée de Valescure ; piste DFCI MV17, voir plan en PJ , 2km à pied ou en voiture (allez doucement,il y a quelques trous)
-Accès et carte des différents lieux (se référer au programme à télécharger)
-Pensez au co-voiturage, si besoin proposez des places ou demandez-en à Volubilis
Pour plus de renseignements:
Manifestation gratuite Adhésion bienvenue à Volubilis (20 euros) contact@volubilis.org I + 33 4 32 76 24 66 8 rue Frédéric Mistral 84 000 AVIGNON - FRANCE www.volubilis.org
Accès et carte des différents lieux (se référer au programme à télécharger)
Au cours de sa séance inaugurale du 9 février à Avignon, le conseil scientifique de Volubilis a donné un nouvel élan au réseau européen et méditerranéen pour la ville et les paysages. La diversité géographique et disciplinaire caractérise la nouvelle instance de 42 membres, chargée d’accompagner vers l’âge adulte l’association avignonnaise : Volubilis fêtera ses 20 ans en novembre.
L’eau et le feu devraient figurent en tête de l’agenda des experts en paysage méditerranéen. Premier intervenant de la séance inaugurale du conseil scientifique de l’association Volubilis, le 9 février à l’hôtel Brantes d’Avignon, Gilles Clément a invoqué les deux éléments dans sa réponse à la demande de la présidente Irène Bouré : identifier les émergences et les urgences dans le façonnage de la ville et des paysages méditerranéens. Une conviction sous-tend la question de Volubilis à ses nouveaux conseillers : « Le sud va nous apprendre à tenir, face au changement climatique », espère Irène Bouré.