Nous savons combien, vivre dans un paysage urbain ou rural de qualité contribue au bien-être, au bien-vivre, à la santé des habitants. Les économistes connaissent la valeur offerte aux biens situés dans un beau paysage, un beau quartier, une belle rue. Les territoires et les collectivités qui les portent mesurent à quel point leur attractivité économique tient pour une grande part à la qualité de ces paysages, urbains et ruraux qu’elles offrent à chacun. Ainsi, le beau fait du bien, Le beau est une valeur, Le beau est une énergie positive. Mais qu’est-ce que le beau ? Nous sommes très nombreux à avoir souffert face à l’étalement d’une « France moche » face à laquelle la notion de « subjectivité » sur ce terme de beauté ne semblait plus avoir cours. Une belle unanimité se constitue aussi face aux grands et beaux paysages naturels, ruraux ou urbains que nous vivons et parcourons avec bonheur sur tout le pourtour méditerranéen et dont une bonne part de leur économie repose sur cette qualité. Nous parcourons également des centaines ou milliers de kilomètres pour visiter des villes magnifiques léguées par l’histoire. Qu’en est-il aujourd’hui de notre capacité à prolonger cette histoire, à concevoir des extensions villageoises et urbaines contemporaines, répondant aux enjeux nouveaux de notre époque tout en prolongeant cette histoire de la beauté des lieux et des architectures qui les composent ? Saurons-nous répondre aux enjeux contemporains du changement climatique, de l’érosion de la biodiversité, de la transition énergétique qui produisent déjà de nouveaux paysages agricoles et urbains contemporains dont nous devons assurer la qualité (la beauté !) ? Programme à venirPrologue de Philippe Huet, Président de Volubilis
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